En 2020, James passe à l’action et décide de lancer un projet de numérisation et de mise en ligne de sa collection afin que celle-ci perdure et puisse être accessible à tous, partout dans le monde. Cette idée de génie demande cependant un savoir-faire pointu et une technologie rare.
Quand Julien Gless, directeur général de Numerize, découvre pour la première fois l’histoire d’Hymag dans la presse, il se dit qu’il faut absolument contacter James et faire de Numerize le partenaire principal de son projet.
Plus que convaincu par la passion de James et la pertinence de son business model, Julien y voit aussi de nombreux signaux ; James est Londonien, Julien a habité à Londres pendant 10 ans et a évolué dans le monde de la pub et des médias digitaux lui aussi. Dès les premières conversations, le feeling passe, les deux entrepreneurs partageant la même vision. C’est ainsi que le partenariat commence.
C’est pour l’entreprise alsacienne l’occasion de s’engager dans un des plus importants projets de digitalisation au monde, et de permettre à tous d’accéder en ligne à la richesse illimitée que constituent ces archives. Plus qu’un rêve de collectionneur, il s’agit de documenter et de préserver l’histoire de la presse. Avec ses 12 ans d’expérience dans la numérisation de documents, l’entreprise Numerize est clairement taillée pour le job.
Comme l’explique Julien Gless, d’un point de vue technique, il ne s’agit pas seulement de scanner les magazines un par un, page après page, il faut également prendre le soin de gommer les impuretés, mais surtout d’indexer les articles pour pouvoir les retrouver en un clic.
Une fois les 15 millions de pages numérisées, il existera une version digitale des 160 000 magazines ; des données inestimables, introuvables ailleurs, ni en bibliothèque, ni sur Google, et enfin accessibles en ligne, de quoi combler le “black hole” de la culture pré-Internet.